Prochainement

Les 6 et 7 avril 2018 à 19h
à La Baignoire
(Lieu des écritures contemporaines à Montpellier)

Lecture de

« PIEDS PERCES »

de Stanislas Cotton
Mise en voix de Béla Czuppon
avec Stanislas Cotton
réservations : +33 (0)6 01 71 56 27

Le mythe d’Œdipe est connu depuis l’antiquité, nombreux sont les poètes qui s’attaquèrent à son récit avant que Sophocle, le grec, ou Sénèque, le romain, ne s’en emparent. Il en existe donc différentes versions et de notables variantes apparaissent dans sa relation. Combien de traducteurs s’y sont-ils essayés ? Combien d’écrivains ont-ils choisi de revisiter le mythe ? Ce texte est un monument du patrimoine mondial théâtral, et voilà qu’à mon tour m’est venue l’envie de tâter du destin du bonhomme.

J’ai choisi de m’inspirer du texte de Sophocle qui livre Œdipe à l’emprise d’un sort implacable. Je me suis accroché aux épisodes limpides de la machine tragique pour composer le poème qui livre, dépouillé de personnages, l’histoire inéluctable de l’homme aux pieds percés.

Il y a donc une voix, celle de Spiridon Lanturlu 3, qui réinvente le mythe, qui interpelle le spectateur et raconte le destin dramatique du héros. Une voix qui se permet des commentaires sur le sort de l’homme et sur les « Génies » qui le manipulent, qui s’autorise la plaisanterie, qui se moque parfois de sa mauvaise fortune. Une voix qui s’assure que rien n’est oublié, que rien ne s’oubliera, et qui met le doigt sur les déconcertantes similitudes inscrites dans le récit antique et les divagations de notre société contemporaine.

Le spectateur porté pas après pas par la poésie toujours – clé de voûte de mon travail – par les entrelacs du verbe, les enchâssements de vocabulaire, par le rythme, par les sons, par les assonances, par les métaphores, par le souffle de la langue qui se déploie variation après variation, par le sens qui s’en dégage, sera conduit au bout du chemin, là où tout se dénoue, où ne demeure plus le doute, là où l’implacable vérité éclate.

« Pieds Percés » est une cantilène, une litanie, un chant triste et profond, une plainte intime qui résonne depuis la nuit des temps dans nos profondeurs cachées. L’homme est un animal secret et la vie une maîtresse mystérieuse dont il ne domine aucun caprice. « Pieds Percés » est une catharsis venue des temps lointains, une purge pour soigner nos âmes et nous guérir de la peste.

***

« Et dans le trou de mon coeur, le monde entier »

Au théâtre de Belleville ( Paris 11ème)du 4 au 13 Mars 2018
dimanches à 20 H 30
lundis et mardis à 19 H
Durée : 1h 35

Le quai d’une gare… Un train qui n’arrive pas… Dorothy Ploum rêve furieusement d’émancipation et explique à Minou Smash, sa meilleure amie, son plan pour arriver à ses fins. Bouli Topla et Marcel Marcel spéculent sur l’avenir peu souriant qui les attend. Douglas Culbuto a pris le ciel sur la tête, il est terriblement en retard. Dulcinée Pimpon cherche inlassablement l’amour, le grand, le véritable amour. Pourrait-elle mettre la main dessus sans se casser les dents ?

Et puis, surgit soudain, Lila Louise Guili, elle vient de là-bas.
De là-bas, où l’on se bat au nom de la liberté et de la démocratie…

Bruno Bonjean souhaitait confronter l’énergie de la jeunesse à l’écriture d’un auteur. Un texte qui prend cette jeunesse comme miroir de notre monde.
Avec cette commande d’écriture à Stanislas Cotton, c’est chose faite, puisqu’il partage la conviction de l’auteur : « Je veux du rêve, des rires et des larmes. Je veux que ça gratte, que ça chatouille. Je veux que ça fasse mal. Et puis, je veux une langue. Une manière de dire, du rythme, des sons, des surprises.
Le théâtre doit bouleverser ses spectateurs, sinon il n’est rien. »
Les sept jeunes comédiens ont fait de ces mots le moteur de leur jeu.

Mise en scène : Bruno BONJEAN
Assistante mise en scène : Ariane BERNARD
Jeu : Gautier BOXEBELD, Emma GAMET, Grégoire GOUGEON, Lisa HOURS, Nicolas LUBOZ, Laura SEGRÉ, Béatrice VENET
Travail corporel : Vanessa BLOTTIERE
Création musicale : Gabriel de RICHAUD
Costumes : Céline DELOCHE
Scénographie et lumières : Sylvain DESPLAGNES

Billetterie en ligne

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La Profondeur des Forêts

ATELIER 210 – BRUXELLES
> 10 MARS 2018

0032 2 732 25 98

Pour ses collègues de l’Electro-World, Sirius Malgrétout est juste le nouveau manutentionnaire. Mais cette nouvelle identité qu’il porte depuis sa sortie de prison n’empêche pas son passé de resurgir sous les traits de Tommy Tantpis, son ancien comparse, personnalisation de ses démons.

Ce que Tommy et Sirius ont commis, à l’âge de onze ans, est monstrueux. Comment trouver sa place après une adolescence en prison ? Comment nouer des relations, vivre en société, quand la simple mention de votre vrai nom vous voudrait sans doute d’être lynché en public ?

Inspirée de l’affaire James Bulger « la profondeur des forêts », nous place volontairement un cran au-dessus de la question de la culpabilité. L’auteur laisse le soin au spectateur de s’interroger à ce sujet. Il nous livre en revanche les atermoiements moraux de son héros, qui devrait aussi avoir une seconde chance.

En contre-point de la douceur poétique du texte, plus proche de la fable que du drame réaliste, la mise en scène de Georges Lini, audacieuse, féroce, inventive, viendra aviver les questions cruelles et brûlantes posées par Stanislas Cotton : qu’est-ce qu’un monstre ; a-t-il droit aussi à une rédemption ?  

Ce texte de Stanislas Cotton est une commande faire par Georges Lini pour sa Compagnie Belle de nuit, dont nous fêtons les 20 ans en 2018.

Autour de la pièce, plusieurs événements prendront place, dont une reprise de « L’entrée du Christ à Bruxelles ».

L’Atelier 210 s’associe avec bonheur et fierté à cet anniversaire !

Texte : Stanislas Cotton
Mise en scène : Georges Lini 
Distribution: Wendy Piette, Félix Vannoorenberghe, Arthur Marbaix 
Scénographie: Renata Gorka 
Vidéo/son: Sébastien Fernandez 

Réservations : 02 732 25 98

Billetterie en ligne

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Et toujours en librairie :

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